Un beau récit d’aventure, sous la forme d’une traversée du globe sous la surface de l’eau ! Jules Verne s’est très bien documenté, en particulier sur les différentes espèces sous-marines, au point qu’il faut parfois s’armer de patience pour venir à bout des longues listes d’espèces - aux noms latins tous plus compliqués les uns que les autres - rencontrées par Pierre Aronnax et le capitaine Nemo.

L’idée d’un passage sous-marin sous le canal de Suez (qui permet à Nemo et son équipage de rejoindre la Méditerranée par la mer Rouge, avant que le canal de Suez soit achevé), m’a beaucoup séduit ! Le capitaine Nemo avait déduit son existence après avoir placé des marqueurs sur des poissons côté Mer Rouge, et les avoir retrouvé côté Méditerranée. Malin !

À part ça, il est aussi intéressant de voir que Jules Verne était assez écolo (cf. la grande chasse aux cachalots pour protéger les baleines organisées par Nemo). Ce qui ne l’empêche pas de décrire plusieurs scènes de chasse épiques, comme la chasse au béluga de Ned Land.

Trajet du Nautilus